« Je me sentais Américain… et pourtant il était clair que ce n’était pas tout. Il devait y avoir quelque chose en moins ou en plus. » C’est à la recherche de ce « quelque chose » que Arlen va s’atteler dans un voyage initiatique, une traversée d’un passé douloureux.Pourquoi son père a-t-il changé de nom ? Pourquoi lui a-t-il toujours refusé toute réponse sur ses origines, usant d’un détachement forcé vis‑à-vis de son ascendance ?C’est cette exploration de tous les méandres de la relation (…)
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Autobiographie
Articles
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Embarquement pour l’Ararat
1er novembre 2005 -
Césarée
14 septembre 2024, par VaroujanDe retour à Istanbul, après un séjour à Marseille et en Égypte, Vahan Tékéyan est nommé en 1913 directeur d’un établissement d’enseignement en Anatolie. Il prend le train pour se rendre à Césarée (Kayseri), ville d’origine de ses parents, dont les récits ont bercé son enfance. Tout au long du trajet et du séjour, il prend des notes et remplit ses carnets.
Sept années plus tard, ces pages paraîtront en feuilleton dans un quotidien arménien avec la mention explicite « en souvenir », pour ne (…) -
Lumière blanche, ombre noire
14 septembre 2016« C’est l’esprit de l’architecture qui dit que l’architecture n’existe absolument pas… voilà ce que dit l’esprit. Il ne connaît ni style ni méthode. Il est disposé à tout. Et ainsi, l’homme doit cultiver cette humilité qui consiste à offrir quelque chose, à faire une offrande à l’architecture. Un architecte fait partie de ce trésor de l’architecture auquel appartiennent le Parthénon, le Panthéon, les grandes œuvres de la Renaissance. Toutes ces choses appartiennent à l’architecture et la (…)
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Italien du Caire
1er août 2010Un Italien né au Caire à la fin des années trente se souvient. Mario Rispoli évoque les territoires protégés de son enfance cairote, et la révélation d’un monde plus ouvert à travers l’univers cosmopolite de ses camarades du lycée français. Puis sa « découverte » de l’Égypte où il reste, lorsque, après la nationalisation du canal de Suez et la guerre qui s’en est suivie en 1956, les membres des minorités et des communautés étrangères quittent en masse le pays. Il décrit son apprentissage (…)
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De l’organisation de l’espace
26 décembre, par VaroujanDe l’organisation de l’espace est publié en 1963 à l’occasion d’un concours pour un poste de professeur à l’école d’architecture de Porto. Ce texte, qui n’était à l’origine que la mise en contexte de son projet d’enseignement, devient très vite un véritable manifeste qui propose une approche à la fois plus globale et plus locale de l’architecture et du projet d’aménagement. Il énonce la manière d’enseigner la discipline et cet essai devient l’une des lectures fondatrices pour les étudiants (…)
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Chambres
15 mars 2017, par VaroujanLe souvenir c’est la succession des ailleurs, c’est l’histoire de ces lieux et de ces moments de vie, un voyage en continu. Tracer et verbaliser cette itinérance c’est recourir à une sorte d’épure qui dépasse le simple récit autobiographique. Les cinquante-six chambres exposées en autant de doubles-pages sont celles de l’intime, celles dont l’artiste se souvient suffisamment, celles où elle a vécu un peu. Pour chacune d’elles, un sobre plan dessiné au feutre, accompagné d’un texte comme une (…)
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Les noces noires de Gulizar
1er septembre 2005Au printemps 1889, le chef d’une puissante tribu kurde, Moussa bek, lançait ses hommes à l’assaut du village de Khartz, dans la plaine de Mouch, au cœur de l’Arménie historique. Une adolescente, Gulizar, est enlevée, séquestrée dans un harem et convertie à l’islam.Cet épisode banal dans une province orientale de l’Empire ottoman deviendra une « affaire » jusque dans les rapports diplomatiques occidentaux lorsque Gulizar, surmontant ses peurs et sa honte, viendra à Constantinople accuser (…)
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Mon âme en exil
1er avril 2012« Dans les replis de ma mémoire s’ouvrent des portes closes et des moments enfouis se raniment. Une parole, un geste oublié, un regard de mon père et des détails de la vie quotidienne, disparus et oubliés depuis longtemps, reprennent vie et me transmettent la joie ou la tristesse qu’ils portent en eux, plus qu’ils ne visitent ma mémoire. » Dans ce texte devenu mythique, Zabel Essayan, éprise de liberté, esprit rebelle, s’exprime à travers le personnage d’un peintre, pour évoquer les (…)
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Straight Life
1er août 1982 -
Moins qu’un chien
4 octobre 2018, par VaroujanÊtre moins qu’un chien c’est, dit Charles Mingus, être noir et musicien de jazz dans une Amérique blanche qui ne quitte l’indifférence ou le mépris de la communauté noire que pour piller ses valeurs culturelles. C’est, heurté aux refus et vexations, à la dépossession, comprendre très vite que, si l’on n’accepte pas de se plier aux codes esthétiques dominants, si l’on est porteur d’un monde aussi neuf et intransigeant que l’œuvre mingusien, l’on ne pourra jamais vivre correctement de sa (…)