Ce livre constitue un plaidoyer, par l’un des architectes majeurs de notre époque, destiné à éduquer le regard pour apprendre à observer notre environnement sans focalisation excessive sur ce qui peut apparaître « nouveau ». Pour Álvaro Siza, imaginer ne consiste pas à « inventer » des éléments extraordinaires mais principalement à s’imprégner et à organiser différemment ce que le passé, les lieux ou les autres cultures nous livrent d’idées, de processus, de formes… L’architecte doit pouvoir (…)
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Anthologie
Articles
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Imaginer l’évidence
1er mai 2012 -
Architecture Dispositif
1er novembre 2012De la critique théorique à l’analyse des tendances, de la théorie des objets à la scénographie ou à l’aménagement du territoire, l’architecture est toujours un projet. Elle interroge par le projet, invente formes et concepts ; participe davantage à la transformation des sujets, des manières d’être et de percevoir qu’elle ne construit des bâtiments. L’objet qu’elle partage avec tous les producteurs de sens ou de forme est « l’invention de nous-mêmes ». Le « dispositif architecture » décrit (…)
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Fonctions sociales du blues
1er janvier 1999La fréquentation de la musique de blues passe le plus souvent par plusieurs niveaux de perception. Dans une apparence première, due sans doute à une assimilation trop rapide du blues aux negro spirituals et aux chants des esclaves, on s’attend à y trouver des exemples plus ou moins évidents de contestation, voire des incitations à la révolte. Au-delà de cette connaissance superficielle, le Noir que l’on rencontre dans le blues semble se résigner et prendre presque goût à son sort et le genre (…)
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Crises ?
1er septembre 2013« Crises ? » : ce titre en forme d’interrogation est révélateur de combien le terme de « crise » — ici volontairement pluriel — fait justement question. Constamment invoqué, appliqué aussi bien à l’État, l’économie, l’urbain ou à l’humain en tant qu’espèce, il a vu son sens s’égarer dans un lacis d’impré-cisions et d’approximations. Pris à bras le corps par les invités du 10e cycle de conférences de l’association Échange et diffusion des savoirs, le concept de crise est ici passé au crible (…)
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Le proche et le lointain
1er mars 2012La période postcoloniale a été marquée par des critiques de l’orientalisme et de l’anthropologie. Un genre est né. Il a pour objet la déconstruction de ces savoirs et le dévoilement de leurs présupposés idéologiques. L’observateur, le plus souvent anthropologue occidental, est observé par des auteurs appartenant aux sociétés qui ont été l’objet dominant de l’anthropologie. L’arroseur est arrosé. Dans ce travail, Hassan Rachik, s’inspirant des acquis de la sociologie de la connaissance, (…)
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L’impossibilité du vide
18 mai 2016, par VaroujanCette anthologie propose une promenade dans la ville à travers la littérature. Celle-ci, en donnant consistance à l’espace qu’elle nomme, décrit, évoque, invoque, nous en offre une précieuse intelligence sensible. Ce n’est pas un panorama, mais une sélection personnelle, donc subjective. Depuis le début des années 1980, au gré de ses lectures Jean-Charles Depaule a recueilli ces textes qui, de James Agee à Émile Zola, en passant par Marguerite Duras, Jean Echenoz, William Faulkner, Barbara (…)
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La table blanche
et autres textes
1er septembre 2012L’ensemble des textes et interventions publiques d’Alvar Aalto constitue une rareté dans la mesure où l’architecte s’est toujours déclaré plus enclin à construire qu’à écrire. La large sélection de textes traduits dans ce recueil, la plupart inédit en français, révèlent les thèmes qui ont parcouru sa carrière : humaniser l’architecture en respectant le destinataire de l’édifice, prendre toujours en compte le paysage naturel ou urbain, rechercher la standardisation en évitant (…)
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Le piéton chronique,
Carnet de promenades
1er novembre 2011« La marche à pied est une maladie chronique et inoffensive. Elle est commune à une grande part de l’humanité. On peut la rendre plus singulière en la pratiquant dans un espace déterminé, en lui consacrant régulièrement des comptes-rendus (il vaut mieux qu’ils soient brefs) et en assortissant ceux-ci de petites images (la linogravure convient parfaitement à ce genre d’exercice). » Une dizaine d’années durant, Michéa Jacobi a revêtu les habits de ce « piéton chronique » promenant son carnet (…)